Samedi 23 février
à 15 h
Rassemblement et départ sur le parking
Avenue de la Gare
TONNERRE
« En 2018, la France a augmenté ses émissions de CO2 de 3,2%, la COP24 de décembre a été un fiasco de plus, de grands projets inutiles sont toujours soutenus par les pouvoirs publics. Nous assistons à la sixième extinction de masse, provoquée par l’activité humaine, sans que rien ne se passe. Les rapports du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) montrent qu’un changement d’ampleur des modes de production et de consommation à l’échelle mondiale est nécessaire dans les deux ans à venir. Malgré cela, les États continuent à adopter des mesures contraires à leurs engagements de réduction d’émissions de CO2, pourtant déjà insuffisants.
En France, la colère provoquée par la taxe sur les carburants a mis en exergue l’un des nœuds du problème : qui doit financer la transition écologique ? Appliquer une taxe sur des déplacements contraints par des décennies de réduction des transports publics et d’étalement urbain, est à la fois socialement injuste et écologiquement inefficace. Les impacts de la crise climatique et environnementale, comme ceux des crises économiques et sociales, frappent toujours d’abord les plus démuni·e·s d’entre nous. La transition énergétique doit garantir une amélioration des conditions d’existence de chacun·e, et le droit à vivre dans un environnement sain. Son financement et sa mise en oeuvre doivent être socialement justes. C’est pourquoi nous prônons la mise en place de mesures concrètes qui aillent dans ce sens : une fiscalité jaune et verte permettant de mettre à contribution les acteurs et les secteurs les plus polluants, tout en utilisant les recettes pour créer des compensations nécessaires pour les ménages les plus fragiles et pour financer véritablement la transition écologique. »
Fin du mois, fin du monde, même combat !