Crise climatique : près de 300 militants arrêtés à Londres à la suite de blocages « écologiques »
Plusieurs milliers de militants du mouvement de désobéissance civile Extinction Rebellion bloquent depuis lundi cinq lieux emblématiques de la capitale britannique.
La « semaine de la rébellion internationale », organisée par Extinction Rebellion, se déroule dans un climat de répression au Royaume-Uni, où ce mouvement de désobéissance civile non violente est né à la fin d’octobre 2018. Près de 300 personnes ont été arrêtées à Londres depuis lundi, a annoncé mardi 16 avril au soir la police de la capitale britannique, au deuxième jour des blocages organisés par des milliers de militants qui réclament un « état d’urgence écologique ».
Ce mouvement devenu international, et présent dans une cinquantaine de pays, a commencé lundi une semaine de protestations. Plusieurs milliers de personnes ont ainsi bloqué cinq lieux emblématiques de la capitale (Marble Arch, Oxford Circus, Waterloo Bridge, Parliament Square et Piccadilly Circus). Mercredi matin, les militants faisaient savoir qu’ils avaient passé la nuit à dormir sur le pont de Waterloo.
Voir en ligne : l’article