Cèpes. Girolles. Truffes. Certains les cueillent pour les manger, d’autres les écrasent lors de balades en forêt. Pourtant, ces champignons sont trop souvent réduits à leur utilisation culinaire. Quand ils ne sont pas comestibles, ils sont malheureusement caricaturés comme des parasites, du poison pour la biodiversité. Des champignons vivent, en effet, sur des arbres et en décomposent le bois. Mais la majorité sont très loin d’être néfastes pour la forêt. Ils sont même essentiels à la survie et à la longévité des géants de la forêt.
Des études scientifiques l’ont montré : nombreux sont les champignons vivant aux pieds des arbres qui entremêlent leur mycélium aux racines. Vivant en symbiose, les deux organismes s’échangent des nutriments. Grâce à ses racines, le champignon augmente le rayon de prospection des arbres et lui apporte différents nutriments comme du phosphore, l’azote ou l’eau et absorbe même certains métaux toxiques.
Cette relation dite « mycorhize » concerne plus de 90% des différentes espèces de végétaux. En plus de cet échange bénéfique en nutriments, l’association permet à de nombreuses plantes de mieux supporter les changements de température et de résister aux attaques d’organismes parasites.