
Cette région forestière est en voie d’industrialisation. Les forêts naturelles de feuillus sont massivement transformées en monoculture résineuse de douglas, fauchée tous les 35 ans par des coupes rases qui dépassent parfois plusieurs hectares.
Selon l’association Canopée qui coordonnait cette mobilisation avec le collectif SOS forêt, « Ces pratiques entraînent une transformation des paysages, une dégradation des sols, une érosion de la biodiversité et affaiblissent la capacité de stockage de carbone des écosystèmes forestiers ».
Face à ce phénomène, la contestation citoyenne se renforce. En septembre 2019 une pétition a rassemblé plus de 18 000 personnes. Au même moment, les élus du parc régional du Morvan exigeaient que les coupes soient mieux réglementées et régulées, contre l’avis de l’Etat.