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Climat qui s’emballe, épidémie pandémique, effondrement annoncé… Ça va le moral ?

lundi 24 février 2020, par Association ARPENT

L’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine et maintenant un peu partout dans le monde s’ajoute depuis quelques semaines à la longue liste mise à jour quotidiennement de catastrophes et prévisions de catastrophes : sécheresse, effondrement de la biodiversité, risques alimentaires, pollutions en tous genres… Autant de nouvelles qui sapent le moral si ce n’est la santé mentale, au point même qu’un nouveau mot à la mode se répand dans les médias : solastalgie, pour désigner ce mal être pathologique lié aux changements environnementaux et aux peurs eschatologiques contemporaines.

Les risques climatique, environnementaux et sanitaires affectent aussi la santé mentale. Par exemple, la dépression et le syndrome de stress post-traumatique ont été signalés après des tempêtes aux États-Unis, des inondations au Royaume-Uni et des vagues caniculaires en France. Des cas de détresse existentielle ont été signalés pendant la sécheresse et les feux en Australie, une augmentation de l’abus de drogues après les tempêtes aux États-Unis et une mauvaise santé mentale en raison des changements climatiques au Canada (par exemple, la perte de la glace de mer a inhibé des pratiques culturelles comme la chasse et la pêche, entraînant des vagues de dépression chez les Inuits). Aujourd’hui, c’est l’épidémie de coronavirus qui ravive des peurs anciennes, archétypales, tout en les mettant dans la lumière de la peur de la mondialisation. Des peurs anciennes aussi vis-à-vis des animaux et des nouveaux pathogènes qu’ils apportent dans nos villes à cause des transformations que la déforestation et l’élevage industriel ont produit sur leurs habitats.

Des troubles que les psychologues et psychiatres observent dans tous les pays du monde. À tel point qu’un mot-concept forgé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht revient à la mode : solastalgie, pour désigner un mal être existentiel lié aux changements de l’environnement et à notre impuissance à enrayer le processus. Un trouble qui se traduit par différents symptômes pouvant aller jusqu’à de profondes dépressions voire au suicide.


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