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La tomate industrielle, un concentré de dérives

vendredi 14 août 2020, par Association ARPENT

La tomate industrielle, qui représente un quart du marché mondial de ce fruit rouge, est devenue le symbole des dérives de la mondialisation. Entre des concentrés de tomates frelatés, des sauces "Made in Italy" envoyées depuis la Chine, des migrants sous-payés et des systèmes mafieux intenses, l’opacité de notre ketchup, nos sauces et autres conserves est passée à la loupe. Toute la semaine, Novethic se penche sur les effets néfastes de nos modes alimentaires.

On en mange sans même s’en apercevoir. Dans les pizzas, le ketchup, les concentrés, les sauces… la tomate industrielle représente un quart du marché mondial. Et ce fruit rouge, très standardisé, calibré pour l’exportation, est bien différent des tomates de votre potager. Sa peau est beaucoup plus épaisse pour résister aux chocs et la tomate en elle-même est plus ferme afin qu’elle ne s’écrase pas lors de la cueillette mécanique. Elle convient environ 5 % de matière sèche pour 95 % d’eau.

Le journaliste Jean-Baptiste Malet a enquêté, pendant plus de deux ans, sur l’industrie de cette tomate. Il a suivi son parcours, du champ à la transformation en usine jusqu’à son conditionnement en baril. Et les non-initiés pourraient bien être surpris. Le journaliste révèle notamment dans "L’empire de l’or rouge", paru en 2017, que les sauces tomate et autres concentrés "fabriqués en Italie" proviennent en réalité de Chine, deuxième producteur mondial de tomates. Même Le Cabanon, une conserverie provençale française, s’approvisionne en "tomato paste made in China".


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