L’union fait la force. Cet adage résume à merveille l’ambition de la nouvelle association Terres de luttes, lancée cet été par Chloé Gerbier et Victor Vauquois, deux militants du mouvement climat. Leur objectif : créer des synergies entre les nombreux collectifs qui luttent contre les projets inutiles et imposés. Ils espèrent ainsi construire un récit commun, celui d’un mouvement social « qui s’ignore de moins en moins », selon Chloé Gerbier.
Ils aimeraient ainsi mettre en valeur les citoyennes et citoyens qui s’activent pour préserver leurs territoires de l’appétit vorace d’Amazon, Decathlon et consorts. Des collectifs qui refusent l’arbitraire [1] des élus bétonnant des zones protégées pour construire de nouvelles autoroutes. Ils dénoncent aussi la disparition des zones naturelles au profil de nouvelles carrières ou de fermes usines. Beaucoup sont réunis dans notre carte des luttes et combattent aujourd’hui loin des radars médiatiques. Mais certains ont tissé des liens, comme au sein de la dynamique des Soulèvements de la Terre, qui se bat contre l’accaparement des terres agricoles. Ou encore avec Les Amis de la Terre, qui s’opposent aux entrepôts Amazon et avec Alternatiba contre les extensions d’aéroports. Enfin, France Nature Environnement (FNE) apporte un soutien juridique capital à de nombreux collectifs.