La série noire se poursuit pour EDF. Jeudi 13 janvier, le groupe a annoncé qu’un quatrième réacteur nucléaire, Penly 1, en Seine-Maritime, était concerné par un problème de corrosion sur son système d’injection de sûreté — un dispositif d’une importance capitale en cas d’accident. Son arrêt a été prolongé jusqu’à fin mai. Reporterre fait le point sur la situation.
Combien de réacteurs sont concernés par ce problème ?
Ce problème de corrosion a été détecté sur quatre réacteurs : les deux réacteurs 1 et 2 de 1 450 mégawatts (MW) de la centrale de Civaux (Vienne), le réacteur B2 de 1 450 MW de Chooz (Ardennes) et donc le réacteur 1 de 1 300 MW de Penly.
Tous sont à l’arrêt dans l’attente du remplacement des pièces défectueuses et resteront indisponibles pendant des mois. Aux dernières nouvelles, Civaux 1 devrait redémarrer le 31 août et Civaux 2 le 31 décembre. Chooz 2 ne reprendra du service que le 31 décembre. Quant à Penly 1, il ne sera reconnecté au réseau que le 30 mai.