Accueil > Autres Energies > 7.1. NUCLEAIRE > Au sein d’EDF, certains agents estiment que le réacteur EPR français ne (…)

Au sein d’EDF, certains agents estiment que le réacteur EPR français ne tournera « jamais »

dimanche 16 janvier 2022, par Association ARPENT

Lancé il y a 14 ans, l’EPR de Flamanville n’est toujours pas achevé. Et d’aucuns se demandent s’il pourra vraiment démarrer un jour. Des doutes étrangers à Emmanuel Macron, qui entend relancer la construction de nouveaux réacteurs.

"Nous allons, pour la première fois depuis des décennies, relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays", annonçait Emmanuel Macron lors de son allocution du 9 novembre. Ce sera l’un des thèmes qui opposeront les candidats à la présidentielle : bâtir ou non de nouveaux réacteurs, et lesquels ? Le dernier modèle français, à savoir l’EPR, enchaîne les déboires depuis quinze ans. Pour le moment, il n’en existe que deux en fonctionnement dans le monde, à Taishan, dans le sud-est de la Chine. Quatre autres réacteurs de ce type sont en construction : un à Flamanville en France, un autre à Olkiluoto en Finlande et deux à Hinkley Point au Royaume-Uni. Les États-Unis, l’Inde et les Émirats arabes unis – un temps intéressés – n’ont finalement jamais passé commande pour aucun EPR. D’autres tentatives d’exportation ont avorté en Afrique du Sud et au Vietnam.

16 ans de chantier et toujours pas d’électricité

L’EPR est à l’origine un projet franco-allemand, conçu dès 1989 par Framatome d’un côté et Siemens de l’autre. Baptisé « European Pressurized Water Reactor », ce nouveau réacteur doit répondre à des exigences accrues de sûreté suite aux accidents de Three Mile Island, aux États-Unis, en 1979, et de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986. Il doit aussi être plus puissant que ses prédécesseurs : 1650 MW contre 1450 MW pour les plus gros réacteurs actuellement en fonctionnement. En 1998, l’Allemagne décide de quitter ce projet. La France se retrouve donc seule à la barre de l’EPR, acronyme qui signifie désormais « Evolutionary Pressurized Reactor ». Seule, mais désunie. Car Areva et EDF construisent chacun leur prototype. En Finlande pour Areva, qui a vendu un EPR à l’électricien TVO en 2003. En Normandie, à Flamanville pour EDF, dont le projet a été approuvé par le gouvernement (dirigé à l’époque par Jean-Pierre Raffarin) en 2004.


Voir en ligne : l’article complet

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)