Les pays européens ont jusqu’au 21 janvier pour remettre à la Commission leur avis sur son projet de classification des énergies en fonction de leur contribution aux objectifs de « la neutralité climat » – ce qu’on appelle à Bruxelles la « taxonomie verte ». En incluant nucléaire et gaz fossile parmi les énergies de transition, la proposition a provoqué une levée de boucliers (lire ici à ce sujet). La France est sous le feu des critiques pour son lobbying forcené en faveur de l’atome, au point de soutenir les revendications pro-énergie fossile des pays gaziers (voir là).
Le Luxembourg fait partie, avec l’Allemagne, l’Autriche et l’Espagne, des États qui ont officiellement protesté contre le document de la Commission. Frontalier de la centrale nucléaire française de Cattenom, l’État envisage de saisir la Cour de justice de l’Union européenne et dénonce l’absence de procédure démocratique sur ce sujet hyper sensible.