Collectif Soupe et Bobine
N’y a-t-il pas incohérence à vouloir lutter contre le changement climatique et ses conséquences sur la biodiversité, par des installations d’énergie renouvelable artificialisant terres agricoles ou forestières ?
La balade botanique et forestière dans la forêt de Grand-bois à l’Epine en matinée, en compagnie de Aurélien Ferrand, botaniste et cueilleur, et de Pierre Leloup, forestier nous a donné à voir en vrai ce qu’il était advenu d’une forêt de pins sylvestres, ayant une bonne dynamique, établie sur un sol déjà bien constitué, une forêt présente sur les cartes de Cassini (XVII ème siècle), disparue sur les cartes du XIXème et revenue ensuite : 40 hectares de sol dénudé, dont même les souches ont disparu, prêts à recevoir les panneaux.
Des représentants d’une association de l’Epine (Association pour la protection des paysages de l’Epine) présents ont rappelé leur lutte passée pour obtenir l’abandon d’un projet éolien local et leur position actuelle sur ce projet qui a été débattu dans le village : Un échange amical et important pour saisir la complexité des questions que ces projets soulèvent.
De retour à Montclus sur le lieu de la fête de la confédération Paysanne et après un trop rapide déjeuner sur l’herbe, un débat s’est tenu sur le thème annoncé.
L’objectif était là d’informer et de débattre sur la triple problématique de l’énergie , de la place du photovoltaïque et de l’artificialisation des terres.