Déforestation : ce n’est pas seulement une question de carbone
Ce lundi 21 mars, le monde célébrait la Journée internationale des forêts. Pour rappeler à tous l’importance de préserver ces écosystèmes. Aujourd’hui, des chercheurs soulignent que ce n’est pas qu’une question de stockage de carbone. La déforestation menace de faire basculer tout un équilibre.
Les forêts sont peut-être nos meilleures alliées face au réchauffement climatique. Car elles absorbent une part non négligeable du dioxyde de carbone (CO2) présent dans notre atmosphère. Mais l’affirmation pourrait bientôt devoir se conjuguer au passé. Car avec la déforestation, les forêts — notamment celles des régions tropicales — commencent à libérer plus de CO2 qu’elles n’en stockent.
Et ce n’est pas le seul problème que pose la déforestation au climat. Loin de là nous apprennent aujourd’hui des chercheurs de l’Alliance pour le développement de systèmes agricoles et alimentaires durables et résilients. Ils ont étudié comment la déforestation dans les tropiques influe sur une série de facteurs biophysiques. Des facteurs tels que l’albédo, la configuration des vents, la distribution locale de la chaleur et même la composition des nuages ou les cycles de l’eau.
Des facteurs qui, eux-mêmes, ont des effets sur le bien-être des sociétés humaines, sur la pauvreté, sur l’agriculture et sur la capacité des pays concernés à nourrir leurs populations. Le tout avec pour objectif d’apporter aux décideurs politiques des données solides quant aux avantages, économiques notamment, de prévenir la déforestation. Car rappelons que quelque 1,6 milliard de personnes dans le monde dépendent directement des forêts, que ce soit pour leur alimentation, pour s’abriter, pour leur énergie ou pour y trouver des remèdes ou des revenus.
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