Quand élus, habitants et garde forestier gèrent ensemble une forêt communale, dans l’intérêt général

, par  Association ARPENT , popularité : 4%

Les conseillers municipaux ont un pouvoir de décision sur les forêts communales. À Saint-Geniez, le village a convaincu l’Office national des forêts d’expérimenter un nouveau mode de gestion.

Depuis la piste enneigée, Maxime Fonferrier désigne deux bouts de forêt communale qui n’ont pas la même allure. Tous deux sont pourtant peuplés de hêtres et alimentent en bois de chauffage les maisons du village. Dans le premier, les troncs et les cimes sont de toutes tailles, les générations se mélangent : la parcelle est menée en futaie jardinée. Les coupes sélectionnent des arbres d’âges différents et favorisent la diversité. Dans le second, de jeunes et maigres individus poussent à l’ombre d’adultes qui ont tous sensiblement la même stature : c’est le taillis sous futaie. Le taillis est régulièrement coupé, tandis que la futaie (les grands arbres) est conservée.

Village de montagne des Alpes-de-Haute-Provence, non loin de Sisteron, Saint-Geniez compte une soixantaine d’habitants permanents et six conseillers municipaux. L’affouage, qui consiste à attribuer des parcelles de forêts aux habitants volontaires pour qu’ils coupent les arbres indiqués et en fassent leur bois de chauffage, tient à cœur de Maxime, premier adjoint au maire. « Ça a toujours été quelque chose de très important, dit-il. En venant habiter ici, les gens savent qu’ils auront du bois pas cher s’ils le coupent eux-mêmes. » Entre cinq et dix foyers en profitent actuellement.

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